Statistiques

Transition à l’enseignement


La baisse marquée du nombre d’autorisations d’enseigner accordées en Ontario en 2016 – laquelle est attribuable à la diminution du nombre de nouveaux arrivants sur le marché du travail ontarien observée au cours des récentes années – s’est traduite par une forte amélioration des résultats d’emploi pour les enseignantes et enseignants en début de carrière durant l’année scolaire 2016-2017.

Les membres du personnel enseignant qualifiés pour enseigner le français langue seconde et le français langue maternelle continuent de bénéficier d’une forte demande et d’un faible taux de chômage dès la première année suivant l’obtention de l’autorisation d'enseigner.

La situation d’emploi des diplômés d’un programme en anglais s’est grandement améliorée, et ce, à tous les cycles. Ceux qualifiés pour enseigner les mathématiques et les sciences aux cycles intermédiaire-supérieur se retrouvent de nouveau sur un marché du travail aussi dynamique qu’il y a 10 ans.

Le nombre annuel d’entrées dans la profession enseignante demeurera à un creux historique au cours des prochaines années, alors que les départs à la retraite augmenteront progressivement d’une année à l’autre. Les années à venir apporteront un quasi-équilibre entre le nombre annuel de nouveaux enseignants et les départs à la retraite, une situation qui devrait contribuer à l’amélioration du marché du travail partout dans la province.

Au cours des prochaines années, les conseils scolaires devront s’affairer à recruter du personnel, non seulement pour pourvoir les postes vacants dans les domaines de compétence à forte demande, mais aussi pour combler les postes de suppléance à court et à long terme ainsi que les postes permanents.

Hausse du plein emploi en première année

Diagrammes circulaires indiquant la hausse en pourcentage du plein emploi en première année de 2014 à 2017. Une description plus détaillée figure ci après.

En 2014 : 34 pour cent
En 2015 : 42 pour cent
En 2016 : 47 pour cent
En 2017 : 62 pour cent


Taux de chômage chez les nouveaux enseignants anglophones

Diagrammes circulaires indiquant la hausse en pourcentage du plein emploi en première année de 2014 à 2017. Une description plus détaillée figure ci après.


Taux de chômage des enseignants en Ontario selon la langue des qualifications

Diagrammes circulaires indiquant la hausse en pourcentage du plein emploi en première année de 2014 à 2017. Une description plus détaillée figure ci après.

Français langue seconde
2014 : 11 pour cent
2015 : 3 pour cent
2016 : 5 pour cent
2017 : 4 pour cent

Programme en français
2014 : 18 pour cent
2015 : 4 pour cent
2016 : 9 pour cent
2017 : 0 pour cent

Enseignants anglophones
2014 : 40 pour cent
2015 : 31 pour cent
2016 : 34 pour cent
2017 : 19 pour cent

Seulement six diplômés d’un programme en français ont répondu au sondage de 2017.


Nouveaux enseignants certifiés annuellement (par année)

Graphique à barres indiquant le nombre de nouveaux enseignants certifiés annuellement par année de 2008 à 2017 ainsi que le nombre prévu jusqu’à 2020. Une description plus détaillée figure ci après.

2008-2011 : (réel) 12 138
2012-2015 : (réel) 10 590
2016 : (réel) 3 600
2017 : (réel) 5 551
2018 : (prévu) 5 380
2019 : (prévu) 5 425
2020 : (prévu) 5 575



Image d’un microscope et d’un papier roulé illustrant le taux de chômage chez les nouveaux enseignants anglophones qualifiés pour enseigner les mathématiques, les sciences ou l’informatique aux cycles intermédiaire-supérieur par rapport à ceux qui n’ont pas ces qualifications, ni celles pour enseigner le français ou le français langue seconde. Le microscope indique 11 pour cent et celui du papier roulé, 23 pour cent.


En situation de plein emploi, par année de certification

Graphique linéaire indiquant le taux de chômage des enseignants en première année d’enseignement, résidant en Ontario, par année de sondage de 2008 à 2017. Les données fournies portent sur les enseignants au cours des cinq premières années d’enseignement. Une description plus détaillée figure ci après.

En 2008 : 59 pour cent en première année, 72 pour cent en deuxième année, 77 pour cent en troisième année, 85 pour cent en quatrième année, 89 pour cent en cinquième année

En 2009 : 41 pour cent en première année, 62 pour cent en deuxième année, 66 pour cent en troisième année, 80 pour cent en quatrième année, 87 pour cent en cinquième année

En 2010 : 33 pour cent en première année, 47 pour cent en deuxième année, 64 pour cent en troisième année, 72 pour cent en quatrième année, 79 pour cent en cinquième année

En 2011 : 33 pour cent en première année, 39 pour cent en deuxième année, 59 pour cent en troisième année, 68 pour cent en quatrième année, 72 pour cent en cinquième année

En 2012 : 29 pour cent en première année, 34 pour cent en deuxième année, 47 pour cent en troisième année, 57 pour cent en quatrième année, 66 pour cent en cinquième année

En 2013 : 28 pour cent en première année, 37 pour cent en deuxième année, 39 pour cent en troisième année, 51 pour cent en quatrième année, 53 pour cent en cinquième année

En 2014 : 37 pour cent en première année, 43 pour cent en deuxième année, 50 pour cent en troisième année, 50 pour cent en quatrième année, 59 pour cent en cinquième année

En 2015 : 46 pour cent en première année, 48 pour cent en deuxième année, 56 pour cent en troisième année, 66 pour cent en quatrième année, 69 pour cent en cinquième année

En 2016 : 52 pour cent en première année, 56 pour cent en deuxième année, 63 pour cent en troisième année, 66 pour cent en quatrième année, 67 pour cent en cinquième année

En 2017 : 62 pour cent en première année, 64 pour cent en deuxième année, 69 pour cent en troisième année, 73 pour cent en quatrième année, 67 pour cent en cinquième année


Taux de chômage des enseignants en première année de carrière, résidant en Ontario, selon la langue des qualifications

Tableau 10. Le chômage chez le personnel qualifié pour enseigner le français langue seconde en première année de carrière a décliné de son sommet de 17 % en 2013 à 4 % en 2017, pour une troisième année consécutive de faible chômage. Chez les diplômés d’un programme en français, ce taux est passé d’un pic de 18 % en 2012 à 4 % en 2015, et demeure sous la barre des 10 % depuis les trois dernières années. Le taux de chômage des diplômés d’un programme en anglais qui ne sont pas qualifiés pour enseigner le français langue seconde a atteint un sommet de 45 % en 2013, mais a baissé à 19 % en 2017.

En 2012 : 16 pour cent des enseignants de français langue seconde, 18 pour cent des diplômés d’un programme en français, 42 pour cent des enseignants anglophones et 39 pour cent de tous les enseignants résidant en Ontario

En 2013 : 17 pour cent des enseignants de français langue seconde, 15 pour cent des diplômés d’un programme en français, 45 pour cent des enseignants anglophones et 41 pour cent de tous les enseignants résidant en Ontario

En 2014 : 11 pour cent des enseignants de français langue seconde, 13 pour cent des diplômés d’un programme en français, 40 pour cent des enseignants anglophones et 33 pour cent de tous les enseignants résidant en Ontario

En 2015 : 3 pour cent des enseignants de français langue seconde, 4 pour cent des diplômés d’un programme en français, 31 pour cent des enseignants anglophones et 23 pour cent de tous les enseignants résidant en Ontario

En 2016 : 5 pour cent des enseignants de français langue seconde, 9 pour cent des diplômés d’un programme en français, 34 pour cent des enseignants anglophones et 27 pour cent de tous les enseignants résidant en Ontario

En 2017 : 4 pour cent des enseignants de français langue seconde, 0 pour cent des diplômés d’un programme en français, 19 pour cent des enseignants anglophones et 16 pour cent de tous les enseignants résidant en Ontario


Situations d'emploi, enseignants anglophones et francophones, résidant en Ontario

Tableau 11. En 2017, les enseignants de français langue seconde et les diplômés d’un programme en français résidant en Ontario ont décroché un poste permanent de façon substantiellement bien plus importante, et ce, en fonction de toutes sortes d’indicateurs. Les deux groupes rapportent moins de travail à la pièce (de plus petits nombres sur les listes de suppléance à la journée, enseignant à temps partiel ou enseignant dans plusieurs écoles), moins de sous-emploi et plus de postes permanents avant la fin de leur première année scolaire.

Enseignement dans plus d’une école : 49 pour cent des enseignants anglophones, 36 pour cent des enseignants de français langue seconde et 20 pour cent des diplômés d’un programme en français

Enseignement à temps partiel : 39 pour cent des enseignants anglophones, 30 pour cent des enseignants de français langue seconde et 0 pour cent des diplômés d’un programme en français

Suppléance à la journée : 47 pour cent des enseignants anglophones, 26 pour cent des enseignants de français langue seconde et 0 pour cent des diplômés d’un programme en français

Contrats à la pièce : 60 pour cent des enseignants anglophones, 48 pour cent des enseignants de français langue seconde et 20 pour cent des diplômés d’un programme en français

Sous-employés : 27 pour cent des enseignants anglophones, 18 pour cent des enseignants de français langue seconde et 9 pour cent des diplômés d’un programme en français

Postes permanents : 13 pour cent des enseignants anglophones, 25 pour cent des enseignants de français langue seconde et 50 pour cent des diplômés d’un programme en français


Taux de chômage, par groupe de certification, 2016 et 2017

Tableau 17. De la même façon, toutes les sources d’enseignants en première année de carrière ont rapporté moins de chômage en 2017 qu’en 2016. Les diplômés d’une université de l’Ontario, ceux formés dans une autre province et ceux formés dans un collège frontalier des États-Unis et ailleurs à l’étranger, ainsi que les nouveaux enseignants qui ont suivi leur formation dans une autre province rapportent tous un taux de chômage de 12 et 15 % en 2017. Les diplômés d’un programme autorisé par le ministère de l’Éducation de l’Ontario et les enseignants néo-canadiens demeurent à la traîne avec des taux de chômage de 23 et 49 %, respectivement.

Diplômés d’une université de l’Ontario : 14 pour cent en 2017 et 23 pour cent en 2016

Diplômés de programmes particuliers de l’Ontario : 23 pour cent en 2017 et 28 pour cent en 2016

Ontariens formés à l’étranger : 12 pour cent en 2017 et 37 pour cent en 2016

Enseignants formés dans une autre province canadienne : 15 pour cent en 2017 et 21 pour cent en 2016

Diplômés d’un collège frontalier des États-Unis : 13 pour cent en 2017 et 41 pour cent en 2016

Néo-Canadiens : 49 pour cent en 2017 et 61 pour cent en 2016